Il est déjà arrivé que l’on ait oublié de prendre sa pilule, que la méthode utilisée ne soit pas adéquate, ou que le préservatif ne joue pas son rôle comme il se doit. Dans ces conditions, la solution est de recourir aux méthodes de contraception d’urgence afin d’éviter les grossesses non désirées. Si pour de nombreuses femmes ce n’est pas nouveau, certaines d’entre elles ignorent toujours ces types de contraception.
En effet, un sondage réalisé en 2015 montre que sur 1000, plus de 5% des femmes interrogées ont avoué n’avoir jamais entendu parler de la contraception d’urgence. 30% des sondés, quant à elles, en avaient entendu parler, mais de façon très vague.
Par ailleurs, la plupart des personnes qui connaissent le sujet se limitent à la méthode de la pilule du lendemain, alors qu’elle n’est juste qu’une méthode parmi les solutions possibles. On distingue en réalité deux principales méthodes pour éviter les grossesses non désirées après un rapport non protégé : la contraception d’urgence hormonale et le dispositif intra-utérin ou stérilet.
La contraception d’urgence hormonale
Il s’agit de la plus connue des deux solutions de contraceptions d’urgence. Elle se présente sous forme de pilule, contenant un progestatif dont le rôle est d’empêcher ou de retarder l’ovulation. En effet, le progestatif est une substance hormonale qui intervient pour favoriser la gestation d’une grossesse. Sa présence dans le corps fait donc croire à l’organisme qu’il y a une grossesse en développement, ce qui a pour conséquence d’annihiler l’ovulation ou à défaut, de la retarder. La contraception d’urgence hormonale est de deux types :
- La contraception d’urgence au lévonorgestrel : elle est disponible en vente libre dans les pharmacies sous la marque Norlevo. Il est recommandé de la prendre dans les 72h, soit 3 jours, qui suivent le rapport sexuel à risque. Cette solution est plus connue sous le nom de pilule du lendemain. C’est d’ailleurs la plus utilisée.
- La contraception d’urgence à l’ulipristal acétate : disponible sous la marque Ellaone, elle propose une marge de temps plus importante que la première. il est capable d’agir dans les 120 heures, soit 5 jours, après le rapport sexuel à risque. C’est celle que l’on appelle communément la pilule du surlendemain.
Il faut tout de même important de souligner que la contraception d’urgence hormonale ne donne pas une garantie de 100% d’action. Mais plus tôt cette méthode est appliquée, plus forte est son action.
Le dispositif intra-utérin ou stérilet
Cette méthode apparaît comme celle donnant de meilleures garanties d’action. La pose de stérilet entraîne une inactivité des spermatozoïdes grâce au cuivre de conception. Elle agit au niveau de l’endomètre pour bloquer toute implantation de l’œuf issue d’une éventuelle fécondation. Le dispositif doit être placé dans les 5 jours après le rapport sexuel à risque.
En outre, une fois placé, le stérilet devient un moyen de contraception permanente et peut-être gardé entre 5 et 12 ans selon le type que vous avez choisi. Il faudra par contre faire attention à celui à qui vous vous confiez pour la pose, car tous les médecins ne maîtrisent pas vraiment cette pratique. Il est conseillé de faire choisir un médecin ou un acteur de la santé qui en a l’habitude.
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