Selon une récente étude, les problèmes de santé mentale affectent plus les adolescentes que les jeunes hommes du même âge. Les filles se sentent plus mal dans leur peau que les garçons qui sont plus solides.
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Les filles sont plus touchées par des troubles psychiques
Les garçons sont plus solides mentalement que les filles. Ce sont les résultats d’une enquête réalisée par Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). L’enquête a porté sur une population de 6841 adolescents filles et garçons confondus.
Le but de l’enquête était d’analyser l’état de santé mentale des adolescents à travers différents points : détresse psychique, consommation de psychoactive, troubles alimentaires, agressions endurées, violences et racket, pensées suicidaires ou blessures auto infligées.
Aux termes de l’enquête, les résultats ont montré que sur 4 adolescents, 3 ont déclaré ne pas rencontrer de problèmes psychiques. Par contre, au sein de la population féminine, c’est tout le contraire. La moitié des filles affirment être confrontées à ce genre de problème. La qualité du sommeil a également été étudiée. Et là encore, 25 % des filles dorment mal contre 10 % des garçons.
Les pensées suicidaires sont plus présentes chez les filles que chez les garçons, ce qui explique le fort taux de tentatives de suicide par les filles : 5,5 % contre 2,5 % chez les garçons. Les filles pressentent davantage de troubles d’alimentation que les garçons. 6,5 % des filles vomissent après les repas contre 3 % des garçons.
Des adolescents, mal dans leur peau
Plus d’un collégien sur trois souffre de problèmes mentaux. C’est le résultat de l’enquête de la DREES qui a poussé les enquêtes plus loin pour comprendre l’état de santé mentale des adolescents en général. Elle a procédé par classification de la population étudiée en six catégories, en tenant compte des réponses fournies dans le questionnaire.
Le résultat affiché est de 43 % tous sexes confondus des adolescents qui connaissent un mal-être modéré. Dans cette frange, 13 % signalent une santé mentale plutôt mauvaise et 8 % d’entre eux ont une santé mentale dégradée, tandis que 6 % ont carrément une santé mentale très mauvaise.Dans cette dernière catégorie se trouvent, en grande partie, des adolescents issus de milieux soi-disant favorisés, même si certains indicateurs n’ont pas été pris en compte dans l’enquête. En effet, certaines écoles du privé n’ont pas pris part à l’étude. Il n’a pas été possible de présenter les résultats par région. Il n’en demeure pas moins que les chiffres sont significatifs et révélateurs de la situation.
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