Pathologie à la fois biologique, sociale et psychologique, l’addiction au tabac n’est rien d’autre qu’une dépendance accrue vis-à-vis de la nicotine contenue dans la cigarette. Cependant, être addict au tabac n’est pas une fatalité. En effet, il est possible de vous soustraire de cette accoutumance si vous en avez réellement la volonté et si vous êtes bien accompagné. Quelles sont les techniques pour arrêter de fumer ?
Essayez le sevrage au laser doux pour arrêter la cigarette
Le sevrage au laser doux est une technique qui permet de venir à bout de plusieurs types d’addiction, dont le tabac. Encore appelée auriculothérapie ou réflexologie auriculaire, cette forme de sevrage consiste à stimuler des points spécifiques au niveau de l’oreille à l’aide d’un laser dédié et certifié CE. En pratique, il s’agit en fait d’agir sur l’ensemble des points d’acupuncture au niveau de l’oreille.
Dans le cadre du traitement de l’addiction au tabac, les bienfaits de l’auriculothérapie, cette méthode non invasive présentée sur Resetlaser.com, sont reconnus par l’OMS depuis 1987. De même, l’action de cette technique pour arrêter de fumer a été confirmée par la Haute Autorité de Santé (HAS). Avec un taux de réussite de plus de 80 %, le sevrage au laser doux est pratiqué par des spécialistes en addiction. Ils vous proposent un accompagnement personnalisé.
Utilisez des substituts nicotiniques
Les substituts nicotiniques sont des solutions qui, grâce à leur apport régulier et progressif en nicotine, permettent de sortir de la dépendance. Les substituts nicotiniques ne comportent pas d’additifs et n’ont donc pas le même effet que la cigarette. Exit le monoxyde de carbone, le goudron et les autres substances cancérigènes présentes dans la cigarette.
Comme substituts nicotiniques, vous avez le choix entre les pastilles, le spray, l’inhaleur et les patchs. Ils sont pratiques et permettent de combler rapidement le manque de nicotine et les grosses envies de fumer. Alors que le pic artériel avec la cigarette est de 7 secondes, les substituts pénètrent l’organisme différemment. En effet, leur passage est veineux et plus lent.
Misez sur des traitements médicamenteux pour sortir de l’addiction
Vous pouvez vaincre votre dépendance au tabac en adoptant des traitements médicamenteux, souvent prescrits en cas d’échec des substituts nicotiniques. Il en existe de toutes sortes. Cependant, il est conseillé de se faire accompagner par un tabacologue dans le cadre d’un tel traitement. Vous augmentez ainsi de 20 à 30 % les chances que le traitement médicamenteux réussisse.
Pour ce traitement, vous pouvez adopter un médicament dont le mode opératoire cible précisément le récepteur nicotinique. Il s’agit de la varénicline, plus connue sous le nom de Champix. La varénicline est exempte de nicotine et n’est pas un antidépresseur. En revanche, le bupropion est un antidépresseur contre le sevrage tabagique. Son nom commercial est le Zyban. Dans tous les cas, la prescription de ces médicaments doit faire l’objet d’un suivi médical.
Faites-vous accompagner pour limiter les occasions de fumer
Dans la lutte contre la dépendance tabagique, vos proches seront d’une grande utilité. Il est important qu’ils vous accompagnent de leur soutien moral. En effet, il faut l’admettre, se sortir d’une addiction au tabac n’est pas facile, qui plus est si vous fumez depuis des années. Pour aller plus loin, sollicitez également l’accompagnement d’un tabacologue.
Votre « guerre » contre le tabac sera difficile si au bout du chemin, vous rencontrez des situations qui suscitent une envie de fumer. Alors, autant éviter les situations à risque : la vue d’une personne avec une cigarette, un état d’ébriété, le stress, etc. Faites des exercices de respiration, prenez un verre d’eau ou sortez marcher pour détourner votre attention.
L’impact du soutien social et émotionnel
Un réseau de soutien solide est crucial pour surmonter l’addiction au tabac. L’implication des amis, de la famille et des collègues peut grandement contribuer à la réussite du sevrage. Cela inclut l’encouragement lors des moments difficiles et la célébration des petites victoires. Participer à des groupes de soutien, où partager des expériences et des stratégies avec d’autres personnes en sevrage, peut également fournir une motivation supplémentaire et réduire le sentiment d’isolement.
Techniques de relaxation et gestion du stress
Le stress est souvent un déclencheur majeur du tabagisme. L’adoption de techniques de relaxation et de gestion du stress, telles que la méditation, le yoga ou des exercices de respiration profonde, peut aider à réduire la dépendance au tabac. Ces pratiques permettent non seulement de gérer l’anxiété sans recourir à la cigarette, mais elles contribuent aussi à améliorer la santé mentale et physique globale, renforçant ainsi la capacité de l’individu à résister à l’envie de fumer.
Informations complémentaires :
| La dépendance au tabac | Infographie réalisée par le CHU de Toulouse |
| Arrêt de la consommation de tabac : du dépistage individuel au maintien de l’abstinence en premiers recours | Document de la HAS (Haute Autorité de Santé / 2023) |
| Physiopathologie de la dépendance au tabac | Dossier de R. MOLIMARD, Centre de Tabacologie Paul Guiraud, VILLEJUIF |
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