La malbouffe et le cerveau : quels sont les impacts ?

L’alimentation influence aussi bien la santé physique que le bien-être mental. Les aliments consommés chaque jour ont en effet un impact direct sur le cerveau. C’est pour cela que la malbouffe, une alimentation riche en calories vides, en sucres ajoutés, en graisses saturées et en additifs est problématique. Si les effets néfastes de la malbouffe sur la silhouette sont bien connus, il est tout aussi crucial d’explorer les impacts sur le cerveau.

Malbouffe et cerveau : création de la dépendance à l’image d’une drogue

Les études sur l’impact de la malbouffe sur le cerveau ne sont pas rares. Elles sont nombreuses à prouver que, même si on n’y fait pas forcément attention, la malbouffe crée bel et bien une dépendance. Cela est dû à la dopamine, la même hormone que le cerveau sécrète lorsqu’on consomme de la drogue.

La libération d’une grande quantité de dopamine par le cerveau procure au consommateur un sentiment de bien-être. Le système de récompense ainsi activé est difficile à contrôler et les choses peuvent s’empirer. En effet, le cerveau peut créer de nouveaux récepteurs de dopamine lorsqu’il se sent submergé. Le résultat est que vous aurez besoin de manger plus de fast-foods que d’habitude pour atteindre le même niveau de plaisir et de satisfaction.

La malbouffe ne s’arrête pas aux fast-foods, mais concerne aussi les sodas. Ces derniers, grâce au sucre, attaquent l’hippocampe, le siège de la sensation de satiété. L’hippocampe, sous l’effet des sodas, commence ainsi par envoyer des signaux de faim à répétition. Il en résulte un cercle vicieux qui encourage de plus en plus la malbouffe.

Lorsque vous devenez accro aux aliments transformés, vous avez du mal à vous en passer. De nombreuses personnes admettent qu’ils boivent beaucoup de sodas et mangent trop de fast-foods, sans pouvoir s’arrêter. Vous avez besoin de beaucoup de motivation et d’efforts pour commencer par manger sain et sortir de cette dépendance.

malbouffe et cerveau

Dérèglement au niveau du cortex préfrontal des enfants

Le cortex préfrontal se situe à l’avant du cerveau. Il joue un rôle très important dans la gestion des émotions et des troubles de l’humeur. Il est d’ailleurs connecté aux autres régions du cerveau qui contrôlent :

  • la dopamine,
  • la sérotonine,
  • les neurotransmetteurs,
  • la noradrénaline…

Incontournable dans le contrôle des impulsions, le cortex préfrontal arrive à maturité dans les alentours de l’âge de 20 ans. Or, selon des expériences menées sur des rats, la consommation de sucre en quantité déraisonnable peut altérer son développement. La consommation de nourritures de qualité médiocre, fabriquée industriellement, peut ainsi avoir des conséquences encore plus poussées sur le cerveau des enfants et des adolescents.

Réduction des capacités d’apprentissage à cause de la malbouffe

En terme simple, la malbouffe lorsqu’elle est excessive peut rendre une personne moins intelligente. Cela est un fait scientifique prouvé. La consommation de burgers, de frites, de brownies et d’autres aliments trop gras ou trop sucrés et surtout trop transformés, nuit à la plasticité du cerveau. Les capacités du cerveau à apprendre et à créer de nouveaux souvenirs sont ainsi réduites. Encore une fois, les conséquences sont plus remarquables chez les enfants que les adultes. Faites alors suivre un régime alimentaire sain aux enfants.

Augmentation de la dépression

Comme le disent les experts, la malbouffe a tendance à rendre triste. Cela est dû au fait qu’elle réduit le taux de fabrication de nouveaux neurones par l’hippocampe. Il est bien connu que beaucoup d’adolescents et même des adultes ont recours aux aliments gras et sucrés pour faire face à la dépression. Ces aliments permettent en effet de remonter le moral grâce au système de récompense.

Au final, la réduction de la production de jeunes neurones, créée par la malbouffe, favorise encore la dépression et rend plus triste. Au final, vous devez consommer davantage pour bénéficier d’un sentiment de sérénité sur une courte durée. Vous pouvez heureusement inverser la tendance en adoptant un mode de vie plus sain (faire du sport, manger des fruits et légumes…).

Laisser un commentaire