Alimentation et santé de nos artères

Comme tous les tissus, les cellules composant les deux tuniques artérielles, adventice et média, reçoivent des nutriments et éliminent des déchets, grâce à ces canaux microscopiques appelés vasa-vasorum ou les vaisseaux des vaisseaux. Quant à la troisième tunique, l’intima ou paroi interne, en contact avec le sang, elle se nourrit par imbibition.

Les métabolismes au sein de ce tissu élastique et semi-rigide sont particulièrement actifs, et il est évident que toute altération dans la composition du sang, notamment du plasma, par excès de lipides sanguins, par exemple, se répercute d’abord au niveau des vasa-vasorum, et ensuite dans les parois artérielles. En effet, l’excès de lipides, plus exactement de substances lipido-protidiques, et surtout le blocage de celle-ci, provoque l’accumulation de bouillies graisseuses entre le média et l’intima.

C’est le point de départ de l’athérome qui va de pair avec la sclérose artérielle, morbidité appelée, pour cette raison, athérosclérose. Il est possible aussi, selon certains auteurs, qu’un déséquilibre de la coagulation précède ou accompagne l’augmentation des lipides sanguins provoquant la formation d’une pellicule de fibrine sur l’intima, ou paroi artérielle interne, et favorisant, de ce fait, la rétention des déchets et notamment des bouillies graisseuses

Cette anomalie, dans la nutrition des parois artérielles, est favorisée, et certainement accrue, par l’obésité et par des troubles endocriniens. Le diabète sucré est, comme chacun sait, une cause d’altération du tissu artériel, conséquence logique, étant donné que le diabète est marqué par un déséquilibre du taux de sucre dans le sang, souvent accompagné du métabolisme défectueux des corps gras.

Ajoutons, comme causes favorisantes, l’excès de cholestérol sanguin ou hypercholestérolémie, et la goutte. Comme tous les tissus, les cellules composant les deux tuniques artérielles, adventice et média, reçoivent des nutriments et éliminent des déchets, grâce à ces canaux microscopiques appelés vasa-vasorum ou les vaisseaux des vaisseaux. Quant à la troisième tunique, l’intima ou paroi interne, en contact avec le sang, elle se nourrit par imbibition.

Les métabolismes au sein de ce tissu élastique et semi-rigide sont particulièrement actifs, et il est évident que toute altération dans la composition du sang, notamment du plasma, par excès de lipides sanguins, par exemple, se répercute d’abord au niveau des vasa-vasorum, et ensuite dans les parois artérielles. En effet, l’excès de lipides, plus exactement de substances lipido-protidiques, et surtout le blocage de celle-ci, provoque l’accumulation de bouillies graisseuses entre le média et l’intima.

C’est le point de départ de l’athérome qui va de pair avec la sclérose artérielle, morbidité appelée, pour cette raison, athérosclérose. Il est possible aussi, selon certains auteurs, qu’un déséquilibre de la coagulation précède ou accompagne l’augmentation des lipides sanguins provoquant la formation d’une pellicule de fibrine sur l’intima, ou paroi artérielle interne, et favorisant, de ce fait, la rétention des déchets et notamment des bouillies graisseuses

Cette anomalie, dans la nutrition des parois artérielles, est favorisée, et certainement accrue, par l’obésité et par des troubles endocriniens. Le diabète sucré est, comme chacun sait, une cause d’altération du tissu artériel, conséquence logique, étant donné que le diabète est marqué par un déséquilibre du taux de sucre dans le sang, souvent accompagné du métabolisme défectueux des corps gras.

Ajoutons, comme causes favorisantes, l’excès de cholestérol sanguin ou hypercholestérolémie, et la goutte.

Les précautions à prendre pour la santé de nos artères

La sauvegarde des artères nécessite différentes précautions diététiques, notamment à partir de trente-cinq – quarante ans, mais il n’est jamais trop tard, afin d’éviter la modification du plasma sanguin.

La première chose à faire est d’empêcher l’obésité et, si elle est installée, de la combattre sans prise de médicaments allopathiques, à moins de nécessité absolue et, dans ce cas, sous le contrôle strict du médecin.

Surveiller parallèlement la tension artérielle et traiter, le cas échéant, l’hypertension.

Chacun doit se persuader que la ration calorique doit être proportionnée à son activité. Or, il incontestable que si le progrès technique a augmenté la dépense nerveuse, il a entrainé une très nette diminution de la dépense musculaire. C’est donc une erreur grave de se nourrir comme un travailleur de force puisque l’effort physique des hommes et des femmes, sauf pour une minorité, ne permet pas d’oxyder la totalité des nutriments reçus, d’où une surcharge croissante et la menace sur le système artériel.

Dans la prévention de l’athérosclérose, il ne s’agit pas d’observer le régime des malades, mais simplement de veiller à rationner les nutriments fondamentaux : protéines, lipides et glucides, de sorte que l’appétit soit satisfait, tout en évitant le surmenage des organes, l’accumulation des graisses, par mise en réserve des corps gras et conversion des sucres en lipides.

Ce qu’il faut faire pour préserver ses artères

  • Réduire l’apport calorique appelle un effort. Cela ne peut se faire au petit bonheur. Je ne peux entrer ici dans le détail et me permets de conseiller à mes lecteurs de se reporter à mon ouvrage DIÉTÉTIQUE POUR TOUS LES AGES, et notamment aux tableaux indiquant les quantités moyennes des différents aliments.
  • Il importe de se tenir à ces quantités et si, en cas d’obésité, elles ne permettent pas de se rapprocher du poids normal ou de stabiliser son poids, il faudrait les diminuer sans jamais, cependant, déséquilibrer son régime, car il n’est point de bonne santé sans alimentation équilibrée.
  • Diminution des rations, notamment en les pesant, du moins au début de cette surveillance alimentaire, qui devra aller de pair avec des exercices physiques, afin de favoriser les éliminations, éviter les engorgements, débloquer les articulations, augmenter l’oxygénation par une plus ample ventilation pulmonaire.
  • Prendre garde à l’alcool. La consommation des boissons alcoolisées tend à l’augmenter. L’alcoolisme larvé est fréquent, généralement engendré par le snobisme. Un exemple : l’accroissement sensible des ventes de whisky.
  • Or ce que le grand public ignore, c’est que l’alcool favorise l’augmentation du taux de cholestérol sanguin et des tri-glycérides. Ces derniers proviennent des acides gras contenus dans les huiles et graisses ; ce sont plus précisément des triesters des acides gras.
  • Il ne faut pas seulement surveiller l’ingestion de corps gras visibles : beurre, margarine, saindoux, huile, mais encore les invisibles. A cet égard, les viandes les plus riches en graisse invisible – il ne s’agit pas, en effet, de celles que l’on peut éliminer avant la cuisson ou l’ingestion, mais de celle renfermée dans les tissus – sont le port, le mouton, le bœuf et les poissons gras.
  • Les moins grasses sont le poulet, le veau, les poissons maigres. Il ne faut pas, cependant, abuser du veau.
  • Crème, glaces, pâtisseries, véhiculent, en plus des glucides, des corps gras invisibles. De même, bien entendu, que la charcuterie, y compris le jambon maigre.
  • Les fromages gras, bien entendu, sont à réduire.
  • La sauvegarde des artères passe par la surveillance des glucides. Réduire le sucre raffiné à l’utilisation de condiment, et même le remplacer par le miel. N’oublions pas le miel d’aubépine est recommandé aux cardiaques. Seulement on ne perdra jamais de vue que le miel étant un sucre « le plus doux et le plus sain », il n’en reste pas moins un sucre qu’il convient de consommer avec modération qui s’impose, de sorte que la ration corrigée de glucides ne doit jamais dépassée.
  • Réduire également les confitures ainsi que les gâteaux sucrés, le pain blanc, et faire une place suffisante, mais non exagérée aux céréales complètes.
  • Les légumes verts et les fruits fournissent, outre les sucres directement assimilables, des vitamines, sels minéraux, oligo-éléments.

Rappelons, enfin, que les tuniques artérielles comme tous les tissus, ont besoin d’eau, et qu’il faut absorber, en moyenne, un litre d’eau entre les repas.

En revanche, les artères n’ont pas besoin de nicotine, ni de produits de la combustion du tabac. Les coronaires en souffrent particulièrement ainsi que les artères cérébrales. La protection des artères passe par la suppression du tabac.

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